Après
mon abandon sur le Swiss Peak Trail en septembre, je ne pouvais pas supporter
de finir la saison sur un échec. C’est donc un peu à la dernière minute que je
décide de m’envoler en cette fin de mois d’octobre vers la Réunion pour
participer à la Diagonale des Fous et tenter d’être finisher pour la deuxième
année consécutive. Même si mon n’entrainement de fin de saison ne m’a pas spécifiquement
préparé pour cette course, je me sent prêt, en forme et surtout motivé à aller
au bout de ce défi. Mon objectif : finir quoi qu’il arrive, et pour le
sport tenter d’améliorer mon chrono de l’an dernier de 34h30.
Quelques jours avant la course, je retrouve
avec plaisir la vie Réunionaise, ainsi que les amis de la Team Gaspar qui avaient
réalisés mon assistance l’année passée et feront de même cette année. Mon ami
Phil, coordinateur du team est toujours aussi motivé et dynamique pour cette
belle aventure humaine et cela me donne encore plus de force pour affronter ce
Grand Raid.
Veille
du départ, je vais récupérer mon dossard avec Galinette Laurie. Le Team
Endurance Shop 13 est une fois de plus bien présent sur cette étape de l’Ultra
Trail World Tour ! Mon après midi est consacrée aux derniers préparatifs
de course avec la confection des mes sacs d’assistance, choix de la tenue
suivant la météo qui s’annonce très clémente, révision du parcours…tout ceci
afin d’avoir l’esprit libre le jour de la course et me reposer un maximum.
Le
jour J arrive. Une journée toujours assez compliquée à gérer avec un départ à
22h entre siestes, repas et impatience de se lancer dans l’aventure. Vers 20h,
je rejoins Laurie pour nous positionner dans le sas de départ du coté des
Elites. Quelle Chance ! On se sent alors tout d’un coup redevenir coureur
du dimanche à coté des stars mondiales comme Antoine Guillon, Diego Pazos, Jim
Walmsley, Andrea Huser. Plaisir aussi de retrouver sur le départ les amis
coureurs provençaux avec Irina, Fabrice d’Alletto et Sandra Cochini.
A
quelques minutes du départ, nous nous retrouvons serrés comme des sardines sur
la ligne de départ. Certes dans le peloton de tête mais on sent la pression des
2500 coureurs derrières prêts à en découdre sur ces 165km et 9700D+. Ca y est,
comme l’an dernier, la musique de départ me donne la chair de poule, je regarde
autour de moi et aperçois le publique venu en masse pour nous encourager, c’est
énorme. J’ai presque la larme à l’œil de savoir que dans quelques instants nous
allons partir pour une aventure de fou, à la recherche du dépassement de
soi !
Top
départ ! Nous partons à un rythme effréné sur les avenues de Saint Pierre.
Pendant plusieurs kilomètres, le public en bord de route est toujours aussi
dense et ne cesse de crier. Une ambiance énorme doublée d’un feu d’artifice
spécialement lancé pour le Grand Raid. Ces instants sont tellement magiques que
je n’ai pas l’impression de forcer et courir à plus de 15km/h. Je suis sur une
autre planète. Après une demi heure de course, nous pénétrons dans les champs
de canne à sucre ou le calme de la nature reprend le dessus. Il est alors temps
de se calmer et se focaliser sur le plan de course, écouter son corps et ses
sensations. Je me sens en jambes, tous les voyants sont au vert. Je décide alors de continuer sur un bon
rythme avec pour objectif final de tenter de rallier l’arrivée en moins de 32h.
Au passage du premier pointage au domaine Vidot, je suis en avance de 10 min
sur mon temps de l’an passé. Cela me rassure sur mes capacités du jour mais
m’inquiète également car je suis conscient qu’un départ trop rapide se payera
plus tard avec la fatigue. Je décide alors de baisser légèrement le rythme.
Après 2h de course, je commence à ressentir une douleur au niveau du bassin qui
me rappelle étrangement celle qui m’avait fait abdiquer sur l’UTMB il y a deux
ans au bout de seulement 30 km. Je m’était préparé à tout sauf à ça, car
effectivement si ma cruralgie se déclenche, même avec la meilleur volonté du
monde, il me sera impossible de rejoindre l’arrivée, même en 3 jours. J’essaye
alors d’oublier et de rester positif. Même s’il fait nuit noire, j’essaye de me
divertir avec le peu de paysage visible à la lueur de ma frontale. Je pense à
ma course, au prochain ravitaillement de Marre à Boue où je vais retrouver
l’assistance du Team Gaspar et le fameux gâteau Patate. Je suis tellement
concentré sur mes pensées que comme de nombreux coureurs, je loupe un balisage
et me trompe de chemin en continuant sur une piste descendante. Au bout de 5
min, ne voyant plus de balises, nous faisons alors demi tour. Au bilan, dix
bonnes minutes de perdues et une vingtaine de place perdues. Je relativise,
reste calme et me dit que cela fait parti du jeux et que la route est encore
très longue : nous n’avons couru que 5h sur les 32 prévues !
La
descente sur Marre à boue cette année encore se fait sur un sentier très sec ce
qui permet d’un peu dérouler la foulée sans trop prendre de risque. Arrivé à
l’entrée du poste d’assistance de Marre à Boue, un bénévole du team Gaspar
m’intercepte pour me ravitailler : je recharge en barre de céréale, en
eau, englouti un morceau de gâteau patate et repart pour l’aventure. Par
gourmandise, et pour le moral, je m’arrête également au ravitaillement pour
manger rapidement une assiette de riz et un morceau de poulet grillé !
C’est donc le ventre bien (trop) rempli que je repars à l’assaut de la base vie
de Cilaos. Cette fois ci, contrairement à l’erreur commise sur mon ultra en
Suisse, j’ai clairement découpé mentalement cet ultra en 3 course distinctes
avec un premier ultra de 70km entre le départ et Cilaos, un second à travers
Mafate et un dernier marathon de 40km de Sans Souci à l’arrivée. A présent je
ne pense donc ni à l’arrivée, ni au cirque de Mafate, mais uniquement à mon
arrivée à Cilaos.
5h30,
le jour se lève sur Coteau Kerveguen et laisse découvrir un paysage somptueux
juste au dessus des nuages. Celui –ci m’avait émerveillé l’an passé et ce n’est
que partie remise. Je suis en plein rêve
éveillé ! Malheureusement cette année j’ai du mal à digérer ce morceau de
poulet et n’arrive plus à m’alimenter correctement. J’attaque alors la descente
sur Cilaos avec un gros coup de moins bien. Je commence à voir des étoiles. Je
me force alors à manger une barre pour reprendre des forces. Je descend très
lentement mais cela ne me gène pas plus que ca car cette descente très
technique et pentue et très piégeuse et vu le dénivelé sur le bord du sentier,
la chute est strictement interdite. J’assure et descend en mode économie.
Arrivé en bas, le temps de remplir en eau que je vois alors les collègues
gardois Fabrice D’allletto et Guillaume Taupenas revenir sur moi. Je repars
alors avec eux ce qui me permet de revenir un peu dans ma course. Nous
discutons, ce qui fait passer les
kilomètres plus rapidement. Fabrice m’explique également qu’il est encore sur
la fatigue de son 100 miles remporté il y a 15 jours et que Cilaos sera pour
lui la fin de cette Diagonale. Arrivé à la base vi de Cilaos, le team Gaspar me
permet de repartir tout neuf avec un changement de tenu, un massage de quelques
minutes et bien sur quelques morceaux de gâteau patates. A la sortie du ravito,
j’ai vraiment l’impression de repartir pour une nouvelle course. Il est donc
temps de passer à mon nouvel objectif, la traversée ou plutôt le chantier du
cirque de Mafate, car si jusqu'à maintenant ma moyenne était de 6,5km/h, je
sais qu’elle va désormais chuter et que la marche va devenir prépondérante.
Il
commence à faire très chaud, ce qui me
va bien, je suis dans mon élément. Seul hic, une ampoule sur le talon commence
à me faire souffrir. Pour ne pas empirer la chose je décide de perdre quelques
minutes et m’appliquer un pansement type seconde peau sur le talon même si je
suis persuadé qu’il ne tiendra pas très longtemps avec l’humidité.
La
montée du Taibit se fait sous un soleil de plomb. Même si je me sens bien, je
décide de ne pas trop forcer pour rester frais car cela ne fait même pas 12h
que je cours. De plus, ce passage reste toujours un peu « stressant »
car une fois le col franchi, nous basculons dans le cirque de Mafate où plus
aucun rapatriement n’est possible. Il faudra aller quoi qu’il arrive jusqu'à
Sans Souci au km 120.
Une
fois le col franchi, j’essaye alors de m’imposer un rythme soutenu en descente
pour essayer de gagner quelques minutes car actuellement je suis sur les mêmes
temps de passages, à la minute prêt que l’an dernier.
Arrivée
au ravitaillement de Marla, je me dirige vers l’assistance médicale afin qu’ils
renforcent mon pansement au talon pour limiter les frottement : le médecin
sort alors un aiguille pour crever l’ampoule mais je lui dit que ce n’est pas
la peine, qu’elle a éclatée depuis longtemps et que je veux juste un gros
morceau de strap pour limiter le frottement et la douleur. Il me confectionne
alors pansement d’ultra traileur que j’aurai même du mal à enlever sous la douche après la course !
Une
fois de plus me voilà reparti presque tout neuf pour la suite de cette
aventure. Les kilomètres commencent à se faire longs, surtout que je connais le
parcours. Mais la beauté du paysage fait que je ne m’ennuie pas un instant. Je
suis immergé dans ce grand raid et j’ai l’impression que rien ne pourra
m’arrêter. Je n’ai aucune pression, je ne connais d’ailleurs pas mon
classement, je cherche juste à avancer et si possible un peu plus vite que l’an
passé pour améliorer mon temps. Tout va bien, le moral est là, les jambes sont
un peu lourdes mais cela est normal. Seul bémol, c’est coté alimentation où
j’ai de plus en plus de mal à ingérer des barres. Pas grave, ma stratégie sera
de plus m’alimenter en aliment « naturel » style bananes, pain
d’épices, patate douce, riz, soupe, fruits secs sur les ravitos et
« jeuner » entre deux ravitos.
Les
heures défilent, je suis toujours dans le cirque de Mafate, à traverser de
ravines en ravines, à descendre des sentiers très techniques, remonter sur des
pentes abruptes remplies de marches. Mais je suis Zen, j’ai l’impression d’être
chez moi, je connais ces sentiers, je
prends mon mal en patience. Je partage quelques instant avec les coureurs que
je double ou qui me doublent mais qui sont pour la plus part plus stressés que
moi à voir que nous n’avançons pas dans ce chantier. Cela me fait rire
intérieurement.
Aux
ravitaillements de Ilet à Bourse et Grand Place, j’aperçois des coureurs au
regard livide, vidés, avachis sur des fauteuils. Je pense qu’ils vont
abandonnés mais non personne ne veux rien lâcher et tous repartent. Même si
nous avons l’air de zombis, nous voulons tous finir dans nos objectifs ce qui
donne de l’intensité et une densité de bons coureurs importante en tête de
course. Personne ne lâche rien.
Il
est 16h00 passé, nous attaquons le début de la sortie du cirque avec la très
longue montée sur le Maido. Un coureur qui m’accompagne me lance alors
« prêt pour la séance de step ! ». Etrangement, je ne me
rappelais pas de ce passage, mais nous faisons alors face à une montée sèche de
700D+ en seulement 2km avec des marches de parfois 40cm à franchir. Motivé, je
rythme à la cadence à mon collègue du moment et réalisons une montée à un bon
rythme. Arrivé au ravito de Roche Plate, je pense alors être en avance sur mes
temps, mais je n’ai au final que 10 min d’avance après 20h de course. Cela va
être compliqué de gagner 2h au final.
Je
reste motivé car ces quelques minutes gagnées me font allumer ma frontale dix
minutes plus tard que l’an dernier et cela fait du bien. Je suis content
d’attaquer la montée du Maido encore de jour ! Après plus d’une heure et
demi de montée, me voilà enfin sorti du cirque de Mafate. Pour ne pas perdre de
temps, je décide alors de ne pas aller à la tente d’assistance de Gaspar car il
me reste encore des barres vu que je n’en consomme plus depuis un moment. C’est
parti pour les 13 derniers km qui me séparent de la fin de mon deuxième ultra,
Sans Souci. J’arrive alors dans un passage qui avait été critique pour moi l’an
passé. Une succession de relance en faux plat descendant pendant 5km qui m’avaient
fait perdre beaucoup de temps l’an passé. En connaissance de cause, je prend
mon courage à deux mains et décide de relancer et toujours trottiner sur cette
portion pour limiter la casse et essayer encore de grappiller quelques
minutes. Cela fonctionne et aborde la
descente sur Sans Souci, à un rythme correct en compagnie d’un coureur réunionnais
accompagné d’un pacer (ce qui pour le coup est beaucoup moins correct…bref).
Arrivé
à la base vie, je retrouve mon assistance Gaspar qui une fois de plus me refait une santé. Je
regarde ma montre, j’ai presque 20 min d’avance sur l’an dernier. Comme convenu
je m’accorde une pause de 20min pour me faire masser, changer de tee shirt, de
chaussures et profiter d’un repas chaud à base de poulet et de pates vu que
j’ai décidé de ne plus consommer de barres entre les ravitos. J’en profite
également pour demander des nouvelles de
Laurie : Le bénévole m’annonce qu’elle est passée deux heures après moi à
Roche Plate ! Super, je suis contant pour elle mais me dit qu’il va
falloir se bouger si je ne veux pas qu’elle revienne. Avant de repartir, je
saisi au vol 2 mini crêpes à la confitures qui sont un peu la marque de
fabrique de ce ravito…cela fait parti du mythe Grand Raid.
Une
fois de plus me revoilà parti presque tout neuf pour ma dernière étape de 40 km
avant l’arrivée finale au stade de la Redoute. A ce stade de la course, je sais
que sauf grosse blessure, je serai finisher. Le moral est donc au beau fixe
mais le physique flanche. Peut être que je me suis trop lâché dans la descente
et que je le paie maintenant. Je n’avance plus dans cette interminable montée.
Je me fais doubler par plusieurs coureurs. Ces instants sont durs à vivre mais
je relativise. Je commence également à sentir des échauffements sous les pieds.
Ca y est, je suis au fond du seau, je commence à broyer du noir. Oui je vais
continuer mais j’ai l’impression que je vais mettre beaucoup plus de temps que
prévu pour finir ce Grand Raid. J’essaye alors d’avoir des pensées positives
dans cette nuit noire. Je pense à mes amis, ma famille qui suivent le live.
Mais à cette heure ils doivent dormir !
Je suis vraiment seul. Des coureurs, qui ont l’air d’être en pleine forme
continuent de me doubler. Les hallucinations commencent aussi à faire leurs
apparitions. Cela signifie que je suis vraiment fatigué ! Tant bien que
mal j’arrive au ravitaillement du sentier Ratineau où pour la première fois le
pointeur m’annonce mon classement : « bravo raideur, tu es 98ième.». Cela me mine encore plus car avec mon avance
relative sur mon chrono de l’an passé je pensais plus être dans les 60ièmes.
Bref
rien ne va. Je m’accroche à un groupe de 2 coureurs avec qui je commence à
discuter. Leur rythme n’est pas très soutenu mais cela me permet de me remonter
un peu le moral. Après une bonne demi heure de papotage, je retrouve peu à peu
des forces : Oui je peux continuer avec mes deux compères à ce rythme et
arriver à la Redoute tant bien que mal,
mais je peux aussi encore aller chercher un bon chrono. Allez Go, je prend sur
moi, sert les dents et me force à relancer et commence à distancer mes 2 amis.
Au ravito de la Possession, je passe alors à la minute dans mes temps de l’an
passée. Il ne faut pas lâcher ! En route pour le mythique sentier des
Anglais où il faudra être fort pour courir sur ces gros pavés. Le début du
sentier se passe bien mais asse vite, je me fais rattraper par la monotonie du
sentier : Sous le halo de ma frontale, je vois défiler un à un les gros
pavés noirs alignés sur des kilomètres sur lesquels je cale mon pas tel un
métronome. Il est 5h00 du matin, et en
cette fin de seconde nuit blanche je n’arrive pas à résister à l’appel du
sommeil. Moi qui croyais avoir vaincu ce fameux coup de barre de la seconde
nuit, je suis en train de tomber en plein dedans. Mes paupières se ferment
machinalement, mes pas deviennent hasardeux et commence à tituber sur le
sentier. Je m’arrête un instant pour reprendre mes esprit mais dès que je repart,
je me ressent partir. J’aperçois alors un rocher sur lequel j’ai envie de
m’asseoir. Oui, non, je suis incapable de me rappeler si je m’y suis réellement
assis mais dès mes fesses peut être posées je suis reparti, pour avancer. Je
bois un coup pour essayer de me réveiller quand j’entends tout à coup le chant
de mon sauveur. C’est le chant des oiseaux qui annoncent le lever du soleil. En
quelques minutes, j’aperçois la lueur du jour qui me réveille presque
instantanément. Me voilà reparti en direction de la dernière ligne droite.
Je
passe le ravito de Grande Chaloupe et constate qu’à quelques minutes je suis
une fois de plus dans mes temps de passage de l’an passé. Bien que j’ai envie
d’attaquer dans cette dernière bosse de 600m de D+, la fatigue se fait
ressentir et je suis obligé de monter à l’économie. J’ai l’impression de ne pas avancer et pense
que je perds beaucoup de temps mais arrivé au sommet de la bosse, une fois de
plus, je suis toujours dans mes temps de passage. Décidé à ne pas m’arrêter au
dernier ravito, je craque tout de même pour un mini pain au chocolat posé sur
la table (et oui il est 7h30, c’est l’heure du petit déj !).
Plus
qu’a descendre sur 5 km et c’est l’arrivée. Malgré la technicité du sentier, je
prend le temps de savourer ce moment: je repense à tous les moment durs de la
course, aux moment passées à s’entrainer, au soutiens de mes proches, amis, à
ce sentiment d’accomplissement…je suis heureux et j’ai la larme à l’œil.
Je
regarde ma montre et commence à rire de constater que je vais mettre exactement
le même temps que l’an passé !
Cela
fait 34h35min que je suis parti que je rentre dans le stade de la Redoute. Je
foule pour la seconde année consécutive cette piste en terre rouge et franchi
l’arrivée heureux. Je tourne alors la tête pour voir le classement, et une fois
de plus sourit car je suis pile poil 100ième.
Un
grand merci au team Gaspar pour cette assistance de choc avec des bénévoles au
top ! Merci à tous les amis, famille pour vos soutiens sans lequel je
n’arriverai pas au bout de toutes ces aventures. Bravo à Laurie, Sandra, Irina,
Guillaume et tous les autres….d’avoir bouclé ce Grand Raid.
Deux
semaines après l’aventure, j’ai l’esprit encore rempli de toutes ces images de
course, de ces moments de partage, de rencontres.
Même
si je n’ai pas tenu mon objectif de temps, je suis heureux de m’être prouvé que
j’étais capable de réaliser la même performance que l’an dernier et de finir
une fois de plus un ultra! Je suis simplement heureux aujourd’hui d’avoir couru
deux fois coup sur coup la Diagonale des Fous en 34h30 !
Au
final je suis simplement heureux de pouvoir courir !
« We
love running ! »
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